Cet article date de plus d'un an.

Démission du maire de Saint-Brevin : Yannick Morez plaide pour "le rapprochement des services de l'Etat avec les élus locaux"

L'édile s'est aussi dit surpris de "l'emballement" causé par l'annonce de sa démission, mercredi. Elle a notamment suscité une vague de soutien parmi les élus.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Yannick Morez, le 12 mai 2023 à Saint-Père-en-Retz (Loire-Atlantique). (MARC ROGER / MAXPPP)

Il prend la parole pour la première fois depuis l'annonce de sa démission. Yannick Morez, le maire divers droite de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), en partance, a accordé un entretien à Ouest-France (article réservé aux abonnés), le 12 mai. Durant les derniers mois de son mandat, l'édile assure s'être senti "démuni, isolé et laissé sans aide", notamment après l'incendie criminel de sa maison et de ses voitures. Mais, depuis sa prise de parole, les message de soutien ont afflué. "Je ne m'attendais pas du tout à un tel emballement", confesse-t-il.

L'annonce de sa démission, liée à un "manque de soutien de l'Etat" après des mois de harcèlement lié au déménagement d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) dans sa commune, a suscité une vague de soutien parmi les élus. Le Parti socialiste a notamment appelé à une marche symbolique le 24 mai dans la commune de Loire-Atlantique en soutien à Yannick Morez.

"Si ma démission devait servir à une chose..."

"Je pense que si l'annonce de ma démission a pris une telle ampleur, c'est parce qu’il y en a eu tellement durant ce mandat. C'est peut-être la goutte d'eau qui fera déborder le vase. Si ça peut faire bouger les choses, tant mieux !", ajoute-t-il auprès du quotidien régional. "Si ma démission devait servir à une chose, je voudrais que ce soit le rapprochement des services de l'Etat avec les élus locaux. Aujourd'hui, on a l’impression de vivre dans deux mondes opposés."

Depuis son annonce, Elisabeth Borne dit sa volonté de "répondre plus efficacement" aux menaces contre les élus, de "renforcer notre action pour intervenir plus tôt, pour repérer leurs difficultés et mieux les accompagner face à des violences dont ils peuvent être victimes". Dans la foulée, la ministre chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, a assuré qu'elle dévoilerait, également la semaine prochaine, "de nouveaux moyens pour prévenir et lutter" contre ce type d'atteintes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.