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Départementales : net recul de la gauche, victoire de la droite, pas de département pour le FN

Selon les estimations de notre partenaire Ipsos / Sopra Steria, la gauche devrait perdre près de la moitié de ses départements. La droite sort large vainqueur de ce deuxième tour des départementales. Le FN ne devrait pas remporter de département.
Article rédigé par franceinfo
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  (© Stéphanie Berlu)

Selon les premiers résultats du second tour des élections départementales, la gauche devrait perdre une trentaine de départements sur les 61 départements qu'elle dirigeait depuis 2011. Selon les premières estimations de notre partenaire Ipsos / Sopra Steria, elle conserverait  de 32 à 35 départements. Une défaite qui profite à la droite, grande gagnante de ce scrutin puisqu'elle remporterait de 65 à 68 départements – toujours selon les estimations de notre partenaire. Enfin, tous les regards étaient tournés vers le Front national, avec une question. Le FN peut-il conquérir des départements ? Rien n'est moins sûr puisque, selon les dernières tendances, le Front national n'obtiendrait aucun département.

Plusieurs départements emblématiques passent à droite

Plusieurs départements emblématiques sont passés à droite au soir de ce deuxième tour. Ainsi, la Corrèze, fief du président Hollande, a basculé face à l'union de la droite. La droite s'empare également de l'Essonne, terre d'élection du Premier ministre Manuel Valls. Idem pour les Deux-Sèvres, le bastion de Ségolène Royal. Autre département emblématique qui passe du rose au bleu, la Saône-et-Loire, longtemps présidée par Arnaud Montebourg.  L'Allier, la Seine-Maritime ou encore les Pyrénées-Atlantiques basculent également à droite.

La gauche, en revanche, à réussi à arracher la Lozère à la droite. 

"Une défaite dure pour la majorité"

Sur France Info, le politologue Pascal Perrineau évoque lui une défaite "très dure pour la majorité". Mais cette défaite de la gauche marque la victoire de la droite incarnée par Nicolas Sarkozy. "C'est un pari important remporté" par le président de l'UMP explique Marie-Eve Malouines, chef du service politique de France Info.

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