Des militants propalestiniens manifestent contre la venue de Yaël Braun-Pivet à l'université Lyon 3

Des slogans hostiles à Israël et à la présidente de l'Assemblée nationale ont été tagués à l'université où Yaël Braun-Pivet doit échanger vendredi soir avec les étudiants d'une association.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le 8 novembre 2024 lors d'un déplacement à Neuville-sur-Saône (Rhône). (MATTHIEU DELATY / AFP)

Des militants propalestiniens ont manifesté, vendredi 8 novembre, contre la venue de Yaël Braun-Pivet, à l'université Lyon 3, où des slogans hostiles à Israël et à la présidente de l'Assemblée nationale ont été tagués. "Yaël casse-toi", pouvait-on notamment lire parmi les tags, dont de nombreux "Free Gaza" ou "Free Palestine", inscrits durant la nuit à proximité de l'établissement. En milieu d'après-midi, plusieurs dizaines de manifestants ont poursuivi sur le même registre, scandant "Israël criminel, Yaël complice" ou "Yaël, casse-toi de là, Lyon 3 n'est pas à toi" à proximité de l'université. 

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a dénoncé sur X une "insupportable dérive fasciste de militants qui instrumentalisent le drame que vivent les Palestiniens". A son arrivée à l'université, où elle doit échanger avec les étudiants d'une association, Yaël Braun-Pivet a dit trouver "dommageable que certains préfèrent les invectives au dialogue".

Plusieurs organisations de gauche, dont les syndicats étudiants Solidaires et Unef ou les jeunes LFI locaux, ont dénoncé sa venue, la qualifiant de "figure éminente du soutien inconditionnel aux actions criminelles de l'Etat israélien" dans un communiqué. "Alors que les morts causés par les opérations d'Israël se comptent en dizaines de milliers (plus de 41 000 morts !) Yaël Braun-Pivet a de nouveau osé défendre la livraison d'armes à un Etat criminel", mettent en avant les signataires du communiqué. Le 6 octobre, Yael Braun-Pivet avait déclaré qu'il ne "fallait pas désarmer Israël", en réaction à des déclarations d'Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d'armes servant à mener des combats sur Gaza.

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