L'absence d'Europe Ecologie-Les Verts à l'Assemblée, "ce n’est pas une bonne nouvelle"
Les nouveaux députés font leur entrée mardi à l'Assemblée nationale. C'est du jamais vu sous la Ve République : aucun député écolo ne siègera dans l'Hémicycle. Une absence que regrettent certaines associations environnementales.
L’Assemblée nationale tiendra sa première séance publique de la législature, mardi 27 juin, à 15h. Les élections législatives auront donné lieu à un renouvellement sans précédent de l’Hémicycle, avec une majorité écrasante de députés LREM (308 députés sur 577). Parmi les grands absents, les députés Europe Ecologie-Les Verts, qui n’ont plus de sièges, alors qu'ils étaient 17 à franchir les portes du Palais-Bourbon en juin 2012.
Exit donc Cécile Duflot ou encore Noël Mamère. Même s'il reste d'anciens membres du parti des Verts, comme François de Rugy ou Barbara Pompili, réélus sous l'étiquette En marche !, "ce n’est pas une bonne nouvelle de voir des députés écologistes disparaître de l’Assemblée nationale", estime François Veillerette, président de l'association Générations futures.
Avec les députés EELV, il y avait des députés qui étaient membres d’une majorité, ce qui permettait, par exemple, de travailler sur des propositions de loi qui pouvaient déboucher.
François Veillerette, de Générations futuresà franceinfo
Le travail parlementaire, c’est aussi les rapports, les commissions d'enquête sur la pollution, les perturbateurs endocriniens et repérer le poids des lobbys sur les amendements. Michel Dubromel, président de France Nature Environnement estime qu'il y a tout un travail d'explication à refaire. "C’est comme un message général qui va manquer. Comme ce sont de nouveaux parlementaires, pratiquement toutes nos fédérations vont les contacter pour leur expliquer comment se passe l’environnement dans leurs départements et leurs régions."
Les associations savent aussi que des députés d’autres bords, comme Delphine Batho au Parti socialiste ou Matthieu Orphelin pour La République en marche, peuvent faire avancer leur combat. Sans parler de leur ministre, Nicolas Hulot.
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