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Affaire Benalla : Emmanuel Macron "se met en première ligne, je trouve cela très courageux" estime Marlène Schiappa

La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, était l'invité de franceinfo, mercredi matin. Elle a estimé que l'affaire Benalla n'est pas "une obsession pour les Français".

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, invité de franceinfo le 25 juillet 2018.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Après la prise de parole d'Emmanuel Macron devant les parlementaires mardi 24 juillet à la suite de l'affaire BenallaMarlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a jugé sur franceinfo mercredi, qu'"il se met en première ligne. Je trouve cela très courageux de sa part".

Le message, c’est que le président de la République, c’est le chef de l’État et qu’il ne se défausse pas

Marlène Schiappa

à franceinfo

Le chef de l'État a dit face aux députés de la majorité, qu'il était "le seul responsable", dans l'affaire Benalla. "Il l'a dit lui-même, il ne peut pas être chef par beau temps et laisser des N-2, -4, -10 être en première ligne quand il y a de l'orage." rajoute Marlène Schiappa. "Il se met en première ligne. Je trouve cela très courageux de sa part au demeurant parce qu'il aurait pu rester silencieux ou se contenter d'une déclaration sibylline", a-t-elle estimé.

Marlène Schiappa a souligné la solidarité des parlementaires LREM : "On a une majorité qui est très soudée. C'est ce que nous avons vu hier. Les députés ne savaient pas que le président de la République allait venir et néanmoins, ils étaient là en nombre", a-t-elle jugé.

La prise de parole du président de la République disant qu'il assumait et qu'il n'allait pas donner des scalps pour faire plaisir à tel ou tel dans l'opinion, je crois que c'était un discours très fort

Marlène Schiappa

à franceinfo

La secrétaire d’État a loué "la transparence", selon elle de la majorité, qui a "mis en place deux commissions d'enquête parlementaire, (...) on est dans une réactivité extrêmement rapide", a-t-elle salué.  

Marlène Schiappa a admis que des erreurs ont pu être commises dans cette affaire, mais, selon elle, "la politique, c’est de l’humain avant tout, et là on est au cœur de ce que l’humain peut produire, c’est-à-dire quelqu’un qui est engagé, qui fait son travail, mais aussi qui dérape, à un moment, qui va trop loin". "Cette affaire n’a pas vocation à durer", selon elle, "ce n’est pas, en aucun cas, une affaire d’État".

L'affaire Benalla "n'est pas une obsession" chez les Français

"Ils en ont entendu parler. Ils peuvent l'évoquer brièvement, (…), mais ce n'est pas une obsession de la part des Françaises et des Français", a déclaré Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. 

"Samedi et dimanche, j'étais en Bourgogne dans un village qui s'appelle Pierre-de-Bresse chez ma sœur. Ce que je peux vous confirmer, (...) c'est que les gens, que ce soit au marché, dans les parcs pour enfants, dans la rue, dans la forêt au cours des promenades, dans les barbecues avec les voisins, ce n'est pas un sujet qui les intéresse", a-t-elle expliqué.

La secrétaire d’État reconnaît que la vidéo a choqué, notamment "le fait que quelqu’un qui n’est pas policier prenne un rôle de policier parce que ma conviction, c'est que les Français et les Françaises sont attachés à leur police", a-t-elle estimé.

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