Affaire Benalla : la version de l'Élysée est-elle fragilisée ?
Nouveau cafouillage dans l'affaire Benalla. Le directeur de l'ordre public a contredit l'Élysée lundi soir. France 2 fait le point.
Nouveau coup de théâtre dans l'affaire Benalla ce mardi 24 juillet. Alain Gibelin, directeur de l'ordre public auprès de la préfecture de police, auditionné lundi soir par l'Assemblée nationale, est revenu sur ses déclarations. Son témoignage contredisait les explications de l'Élysée. Interrogé par Marine Le Pen, il a confirmé à deux reprises que, contrairement à ce qu'a toujours affirmé l'Élysée, Alexandre Benalla, aurait continué à travailler pendant sa période de mise à pied. Une version immédiatement démentie par l'Élysée.
Une seconde contradiction
Ce mardi matin, coup de théâtre, avec un rétro-pédalage d'Alain Gibelin. Il a envoyé une lettre à la présidente de la commission d'enquête. Un changement de version inconcevable, voire inaudible pour l'opposition. Autre révélation de l'audition d'Alain Gibelin et autre contradiction avec la première version de l'Élysée : ce serait Laurent Simonin, le chef d'état-major de la direction de l'ordre public, qui aurait organisé la venue du conseiller de l'Élysée, sans en référer à sa hiérarchie. Mais si la préfecture ignorait la venue d'Alexandre Benalla, comment expliquer la présence d'un major de police pour l'encadrer ? La présidente de la commission d'enquête envisage de réentendre Alain Gibelin pour tenter de faire la lumière sur tous ces points contradictoires.
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