Affaire du 1er-Mai 2018 : peine de 3 ans de prison dont 1 année ferme confirmée en appel pour Alexandre Benalla
La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi 29 septembre la peine de trois années de prison, dont une année ferme, pour l'ancien chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla, rejugé dans l'affaire du 1er-Mai 2018, celle des passeports et pour port d'arme illégal, rapporte le journaliste de franceinfo présent au tribunal.
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La peine de son ami Vincent Crase, jugé également, a elle aussi été confirmée en appel. Il écope d’une peine de deux ans avec sursis et dix années d’interdiction de port d’arme.
L'ex-proche du président Emmanuel Macron Alexandre Benalla a en outre été reconnu à nouveau coupable d'avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017. Il écope également d’une amende de 500 euros.
La cour d'appel a confirmé la peine de prison infligée par le tribunal correctionnel le 5 novembre 2021, ainsi que l'amende de 500 euros et les interdictions de porter une arme pendant 10 ans et d'exercer une fonction publique pendant 5 ans. Si le tribunal avait aménagé directement la partie ferme en détention à domicile sous bracelet électronique, la cour d'appel a décidé de laisser un juge d'application des peines (JAP) décider de l'aménagement adéquat.
Des violences reconnues sur quatre personnes
En première instance, celui qui fut au coeur du dispositif de sécurité d'Emmanuel Macron avait été condamné à une peine de trois ans d'emprisonnement dont un an ferme sous bracelet électronique. Lors de ce procès en appel, une peine de 18 mois de prison avec sursis avait été requise contre Alexandre Benalla.
Alexandre Benalla a comparu une deuxième fois en juin au côté de son ami Vincent Crase, ancien employé de LREM (aujourd'hui Renaissance), pour ses agissements lors du 1er-Mai pour la Fête du travail, ainsi que pour une série de délits distincts. Les images des deux hommes place de la Contrescarpe à Paris, filmées par le journaliste et militant Taha Bouhafs, avaient déclenché une tempête politique durable en juillet 2018, quand le journal Le Monde avait identifié, sous le casque des forces de l'ordre, ce proche du président.
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Aujourd'hui âgés respectivement de 32 et 50 ans, Alexandre Benalla et Vincent Crase étaient poursuivis pour avoir brutalisé au total cinq personnes dans le Quartier latin en marge de la manifestation parisienne, alors qu'ils n'assistaient au défilé que en tant qu’observateurs. Les violences ont été reconnues sur quatre des cinq personnes.
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