Affaire Benalla : regardez l'audition de Maxence Creusat, commissaire à la préfecture de police de Paris
La commission d'enquête du Sénat a repris ses travaux, mercredi. Le chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch, et le général Eric Bio-Farina, commandant militaire de l'Elysée, ont été entendus dans la matinée. Et, pour finir, le commissaire à la préfecture de police de Paris, Maxence Creusat, a été auditionné.
Ce qu'il faut savoir
L'affaire Benalla revient, mercredi 12 septembre, sur le devant de la scène avec la reprise des auditions devant la commission d'enquête sénatoriale. Après avoir entendu dans la matinée le cabinet de l'Elysée, François-Xavier Lauch, les sénateurs ont interrogé Maxence Creusat, commissaire de la préfecture de police à la direction de l'ordre public et de la circulation de Paris.
Au programme des auditions. Le chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch, dont Alexandre Benalla était l'adjoint en tant que "chargé de mission" en matière de sécurité, a été le premier convoqué au Sénat, auditionné à partir de 9h30. Après lui, le général Eric Bio-Farina, commandant militaire de l'Elysée, déjà entendu en juillet par l'éphémère commission d'enquête de l'Assemblée nationale, a été entendu à 11 heures. Depuis 12h15, c'est Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l'ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris qui est entendu par les sénateurs.
Benalla annonce qu'il se rendra, "contraint", devant les sénateurs. L'ancien chargé de mission d'Emmanuel Macron a annoncé, mardi soir, qu'il était "contraint" de se rendre devant la commission d'enquête du Sénat pour éviter des "poursuites judiciaires", dans un communiqué. Alexandre Benalla, mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai 2018 à Paris, avait pourtant fait savoir dans la journée qu'il n'entendait pas être auditionné par cette commission qui tente d'établir quelle était l'étendue de ses fonctions a à l'Elysée.
Bras de fer avec les sénateurs. Au terme d'une journée de bras de fer avec le Sénat et un début de polémique avec des membres du gouvernement, l'ancien collaborateur de l'Elysée a cédé après avoir fait savoir dans la journée qu'il n'entendait pas être auditionné par le Sénat avant la fin de la procédure judiciaire en cours. Un refus de se présenter est punissable de deux ans d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende.