Assemblée nationale : où sont passés les Verts ?
Alors que la nouvelle Assemblée nationale a été constituée au sortir du second tour des législatives, on ne peut que constater l'absence des députés écologistes. Mais alors, où sont passés les Verts ?
La nouvelle Assemblée nationale est bien colorée : le rouge de la France insoumise, le rose du Parti socialiste ou encore le bleu des Républicains... Mais aucune once de vert. Les années Hollande, au cours desquelles on comptait 17 députés et trois ministres écologistes, semblent bien lointaines. Mais alors, où sont passés les Verts ? Une partie d'entre eux a été éliminée, et pas des moindres : Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse, anciennes ministres, ont été sèchement battues dès le premier tour. D'autres ont été aspirés, comme François de Rugy ou Eric Alauzet. Ce premier, qui a rallié Emmanuel Macron, vise maintenant la présidence de l'Assemblée nationale, tandis que le second a été désinvesti par Europe Ecologie-Les Verts pour s'être déclaré "Macron-compatible".
Les idées passent, les Verts trépassent
La République en marche a aussi rallié des figures emblématiques de l'écologie. Gros poisson, Daniel Cohn-Bendit a appelé dès le premier tour de la présidentielle à voter pour Emmanuel Macron. Enfin, Nicolas Hulot, l'une des plus grandes, si ce n'est la plus grande icône de l'écologie en France, a été nommé ministre de la Transition écologique par le Premier ministre Edouard Philippe. Durant la campagne, Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon avaient repris à de nombreuses reprises des thèses écologistes, jusqu'alors moins mises en valeur. Ironie de l'histoire : c'est au moment où leurs idées percent dans les consciences que les Verts doivent baisser le rideau.
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