Benoît Hamon, un candidat qui divise
Si la zizanie est claire à droite, le candidat investi par la primaire de la gauche peine également à rassembler derrière sa candidature.
Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, vient de prendre ses distances avec Benoît Hamon car il a "du mal à se reconnaître" dans la campagne de celui-ci. Un geste symbolique de la difficulté du candidat à fédérer au sein de sa famille politique. Dimanche 5 mars, le ministre des Sports Patrick Kanner avait déjà fait part de l'éventualité d'un vote pour Emmanuel Macron.
La tentation Macron
Ségolène Royal, Jean-Yves Le Drian et Stéphane Le Foll, des poids lourds du gouvernement, sont aussi tentés par un soutien à l'ancien ministre de l'Économie, qui avait décidé de ne pas passer par la primaire et qui semble actuellement le candidat le plus attractif pour une partie des ténors du PS. L'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, devrait annoncer également son soutien à Emmanuel Macron très prochainement.
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