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Congrès à Versailles : "Le président jupitérien a failli laisser la place à Somnus, le dieu du sommeil", selon Alexis Corbière

Le député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, a raillé, lundi sur franceinfo, le discours d'Emmanuel Macron lors du Congrès à Versailles, le qualifiant de "roboratif et ennuyeux".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Alexis Corbière, député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, le 16 février 2017. (CITIZENSIDE/PATRICE PIERROT / CITIZENSIDE)

Comme l'ensemble des députés de La France insoumise, Alexis Corbière a boycotté, lundi 3 juillet, le discours d"Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Le député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis a fustigé sur franceinfo un "discours roboratif et ennuyeux" durant lequel le "président jupitérien a failli laisser la place à Somnus, le dieu du sommeil".

franceinfo : Qu'avez-vous pensé du discours du président de la République ?

Alexis Corbière : Le président jupitérien a failli laisser la place à Somnus, le dieu du sommeil, tant son discours était long. Emmanuel Macron n'a rien annoncé, aucun droit nouveau pour les Français par exemple sur la prise en compte du vote blanc. Rien. Ce président vient devant le Congrès mais, une fois sa parole terminée, il repart. Il n'y a aucun vote. Je n'accepte pas ce type de responsable politique irresponsable.

Que vous inspirent les annonces d'Emmanuel Macron sur une réforme des institutions et la baisse du nombre de parlementaires ?

On enfonce des portes ouvertes. C'est une mesure qui sera sans aucun doute populaire dans l'opinion, mais croyez-vous que le travail parlementaire fonctionnera mieux parce qu'il y aura 400 députés ? C'est faux. On réduit le nombre de parlementaires, on réduit leurs moyens et au final, on réduit le rôle du Parlement. Il y a une très nette évolution vers une présidentialisation du régime. Le président dirige et le Premier ministre est réduit à la portion congrue. Nous, nous sommes opposés à un homme qui vient parler devant une Assemblée qui ne le contrôle pas. Demain, nous assisterons au discours de politique générale du Premier ministre, car il y aura un vote après. Cela, c'est la démocratie.

"Demain, nous assisterons au discours de politique générale du Premier ministre, car il y aura un vote après", Alexis Corbière

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