Emmanuel Macron sur l’affaire Hulot : "Il faut accompagner la libération de la parole" mais "nous ne voulons pas non plus d'une société de l’inquisition"
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire vendredi après la diffusion d'une enquête d'"Envoyé spécial" dans laquelle des femmes accusent l'ancien ministre Nicolas Hulot de viols et d'agressions sexuelles, qu'il nie farouchement.
Emmanuel Macron a réagi, mercredi 1er décembre, lors du Conseil des ministres après les accusations de plusieurs femmes visant son ex-ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appris franceinfo auprès de plusieurs sources gouvernementales, confirmant une information du Parisien. Le chef de l'Etat a insisté sur l'importance "de faciliter et d'accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice".
"La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n'accepterons jamais une société de l’opacité ou de la complaisance. Et nous ne voulons pas non plus d'une société de l’inquisition", a déclaré Emmanuel Macron. "Alors l'enjeu, c'est de faciliter et d'accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice. Nous avons énormément fait pour cela, et nous allons continuer à agir résolument en ce sens", a-t-il souligné.
Le parquet de Paris a ouvert, vendredi 26 novembre, une enquête préliminaire après la diffusion d'une enquête d'"Envoyé spécial" dans laquelle plusieurs femmes accusent l'ex-animateur et ancien ministre Nicolas Hulot de viols et d'agressions sexuelles, qu'il nie farouchement.
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