: Vidéo Gérard Collomb : "Emmanuel Macron est celui qui peut l'emporter" face à Marine Le Pen
Le sénateur PS et maire de Lyon était l'invité de "Dimanche en politique" le 12 mars 2017. Soutien de la première heure, il estime que le candidat d'En Marche est le plus à même de battre Marine Le Pen.
Ce 12 mars, Gérard Collomb, sénateur PS, maire de Lyon et soutien du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, était l'invité de "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3.
"Rassembler les progressistes de tous bords"
Grand élu, il est un soutien de la première heure du candidat du mouvement En Marche, mais il n’a pas quitté pour autant le parti socialiste : "J’’y suis attaché, je ne le quitterai pas, sauf si on m’exclut. Il faut passer à une nouvelle étape et réaliser un grand parti qui rassemble les progressistes de tous bords."
En ce qui concerne les éventuels nouveaux ralliements à Emmanuel Macron, Gérard Collomb envoie un message très clair à l’attention des ministres actuels : "Emmanuel Macron ne va pas refaire le gouvernement du quinquennat passé". Cependant, cette mise en garde ne vaut pas pour le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dont le ralliement souhaité à E. Macron est annoncé depuis plusieurs jours.
Alors que la notion de vote utile est mise en avant pour contrer le Front national et que le président de la République François Hollande a entrepris de mener campagne sur le terrain pour alerter des menaces que cela ferait courir à la démocratie, Gérard Collomb considère "E. Macron comme étant celui qui peut l'emporter au second tour, mais surtout distancer Marine Le Pen au premier tour".
"Une partie de la droite se situe hors démocratie"
Face à la polémique autour de la caricature d'Emmanuel Macron, jugée antisémite, le sénateur PS pense qu'il y a "une radicalisation d'une partie de la droite qui, aujourd'hui, n'admet pas qu'Emmanuel Macron puisse l'emporter. Elle se situe hors démocratie et reprend des thématiques qu'on avait vu fleurir dans les années 1920. Ça, c'est inquiétant pour l’avenir de notre pays."
A propos de Benoît Hamon, candidat du parti socialiste qui reste à la peine dans les sondages, le maire de Lyon a taclé son positionnement dans la campagne, et critiqué la proximité de son programme avec celui de Jean-Luc Mélenchon : "Dans l’effet Canada Dry (ça ressemble à de l’alcool mais ce n’est pas de l’alcool), on préfère toujours l’original à la copie…"
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