Justice : le bracelet électronique en questions
Emmanuel Macron a indiqué ce mardi 6 mars vouloir développer le bracelet électronique afin de désengorger les prisons.
Un bracelet électronique pour remplacer les peines d'un à six mois de prison. Jusqu'ici, les détenus pouvaient en bénéficier au cas par cas sur décision d'un juge d'application des peines. Désormais, Emmanuel Macron veut en faire une sanction à part entière. En France, 10 712 personnes portent un bracelet électronique, sur un total de plus de 80 000 détenus. Ils peuvent conserver une activité professionnelle, mais s'engagent à ne pas quitter leur domicile à certaines heures fixées par le juge.S'ils sortent, une alarme avertit un surveillant pénitentiaire, le détenu risque un retour en prison.
Lutter contre la surpopulation des prisons
Si la majorité respecte leurs obligations, le dispositif n'est pas infaillible : l'un des terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray en était équipé. Selon l'Union Syndicale des Magistrats, le bracelet n'est qu'une solution partielle au désengorgement des prisons. La surpopulation carcérale atteint aujourd'hui des sommets, certaines prisons sont occupées jusqu'à 200%.
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