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La vidéo d'Emmanuel Macron avec les youtubeurs McFly et Carlito mise en ligne

Le chef de l'Etat avait promis d'inviter le duo à l'Elysée si leur vidéo pour défendre les gestes barrières atteignait les 10 millions de vues.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture écran Youtube de la vidéo de McFly & Carlito avec Emmanuel Macron, le 23 mai 2021. (MCFLY & CARLITO)

A un an de la présidentielle, Emmanuel Macron tente de séduire la jeunesse. Comme promis, le président de la République s'est livré au "concours d'anecdotes" des deux youtubeurs stars McFly et Carlito, dans une vidéo diffusée dimanche 23 mai. Le chef de l'Etat avait promis d'inviter le duo à tourner à l'Elysée et de participer à un "concours d'anecdotes" avec eux si leur vidéo pour défendre les gestes barrièresatteignait les 10 millions de vues, défi aisément relevé.

Pendant 36 minutes, le président a donc fait face aux deux youtubeurs. Chaque camp devait raconter une anecdote et charge à l'adversaire de dire si elle était vraie ou fausse. Le "concours" a été émaillé de références au foot, entre Emmanuel Macron, fan déclaré de l'OM, et McFly et Carlito, qui supportent le PSG. 

"Match nul" 

Résultat : match nul (4-4) et chacun s'est engagé à un gage. Pour le président de la République, c'est un "petit cadre" photo avec les visages des youtubeurs lors d'une prise de parole, "lors du 14 juillet ou une autre", comme l'a suggéré Carlito. Pour les deux youtubeurs, monter à bord d'un avion de la patrouille de France lors des cérémonies du 14-Juillet.

Depuis plusieurs semaines, les responsables politiques de la majorité multiplient les interventions sur les réseaux sociaux, à l'instar du Premier ministre Jean Castex sur Twitch, le 14 mars. "Le but est bien de toucher un public qui n'est plus du tout tourné vers les médias traditionnels, pour restaurer des liens de confianceCe qui fonctionne, c'est lorsqu'on adopte un ton différent", expliquait à franceinfo Romain Pigenel, enseignant en communication politique à Sciences-Po. 

"Le problème n°1 des jeunes en France, c'est qu'ils ne votent pas", observait de son côté Philippe Moreau-Chevrolet. "Donc on ne va pas s'adresser à eux pour avoir leur vote. On va s'adresser à eux pour montrer qu'on est sensibles aux jeunes, et pour que les 'vieux' nous considèrent comme modernes", analysait le spécialiste en communication politique.

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