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"Un pognon de dingue" : "Chacun son style", lâche Agnès Buzyn

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"Un pognon de dingue" : "Chacun son style", commente Agnès Buzyn
"Un pognon de dingue" : "Chacun son style", commente Agnès Buzyn "Un pognon de dingue" : "Chacun son style", commente Agnès Buzyn (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn est l'invitée des "4 Vérités" de France 2 jeudi 14 juin.

"On met un pognon de dingue dans des minima sociaux", avait lancé Emmanuel Macron dans une vidéo diffusée mercredi 13 juin, provoquant une polémique. "Alors que nous avons progressivement mis plus d'argent sur les aides sociales pour contrecarrer le chômage, et c'est normal, nous n'avons pas réduit la pauvreté", décrypte Agnès Buzyn dans "Les 4 Vérités" le lendemain.

Et d'ajouter : "Nous avons un ascenseur social totalement grippé et les inégalités sociales se sont aggravées dans notre pays malgré les aides. Il faut faire en sorte que les gens qui sont tombés dans la pauvreté puissent revenir dans la société via la formation et le travail".

La ministre de la Santé "comprend que la forme puisse heurter, mais c'était une conversation privée". "Chacun son style", lâche la ministre.

"Reste à charge subi plutôt que choisi"

Les aides sociales vont-elles diminuer ? "La seule ligne du gouvernement est de faire mieux. Il faut qu'on arrête de parler d'argent quand on parle de social", assure-t-elle. "Il faut responsabiliser tous les acteurs, les personnes qui touchent les minima, ainsi que les départements, les associations et l'État qui ne sont pas au rendez-vous de l'accompagnement au retour à l'emploi".

Le coût de la prime d'activité est passé de 4 à 6 milliards d'euros. "Toutes les aides vont être interrogées au niveau de leur efficacité. Quand on a retrouvé un emploi, doit-elle être versée de façon indéfinie ou dans un temps limité ? La question n'est pas tranchée", affirme Agnès Buzyn.

Le remboursement intégral des lunettes, prothèses dentaires ou auditives concernera des "équipements de qualité. On va passer d'un reste à charge subi à un reste à charge choisi. Il y a un comité de suivi des tarifs des mutuelles. 75% du coût de la réforme est pris par l'assurance maladie obligatoire", conclut-elle.

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