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Vidéo "Certains pourront être rapatriés, d'autres jugés sur place" : Macron s'exprime sur le sort des jihadistes français en Syrie et en Irak

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Macron sur le rapatriement des jihadistes en Syrie et en Irak
Macron sur le rapatriement des jihadistes en Syrie et en Irak Macron sur le rapatriement des jihadistes en Syrie et en Irak (VALERIE ASTRUC - FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Emmanuel Macron a accordé un entretien à France 2 en marge de l'inauguration du Louvre Abu Dhabi, mercredi.

Emmanuel Macron a abordé la question des familles françaises membres du groupe Etat islamique (EI) et détenues en Syrie et en Irak, lors d'un entretien accordé à France 2, en marge de l'inauguration du Louvre Abu Dhabi, mercredi 8 novembre. Pour le président de la République, face au terrorisme islamiste, "la bataille n'est pas finie".

"Il faut faire très attention aux projets qu'ont les terroristes islamistes dans la corne de l'Afrique, en Libye et dans la bande sahélo-saharienne", déclare le président de la République à la journaliste Valérie Astruc. "Aujourd'hui, Daech métastase dans toutes nos sociétés", souligne-t-il.

Emmanuel Macron veut cibler internet dans cette lutte : "Je serai intraitable avec l'ensemble des acteurs du numérique. Il y a aujourd'hui une prise de conscience qui est insuffisante de leur part. Nous devons avoir notre propre propagande positive."

"Une procédure particulière" pour les enfants

Le rapatriement en France des jihadistes et de leurs familles après la reconquête des fiefs de l'EI en Syrie et Irak fait également débat. Pour Emmanuel Macron, "les échanges sont permanents avec la justice irakienne". "Pour les femmes et les enfants, ce sera du cas par cas, en fonction des situations. Lorsqu'ils reviennent en France, les adultes sont soumis à la justice française, sont incarcérés, seront jugés (…) et pour ce qui est des enfants, ils font l'objet d'ores et déjà d'une procédure toute particulière et d'un suivi très particulier sur le plan médical et psychiatrique", détaille le président.

Concernant les adultes, "il y en a qui peuvent être rapatriés et il y en a qui seront jugés avec leurs familles, dans certaines circonstances, dans les pays où ils sont, en particulier l'Irak."

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