: Vidéo Emmanuel Macron assure ne pas avoir parlé avec Rachida Dati des municipales à Paris avant son entrée au gouvernement
"Vous aurez du mal à me croire quand je vous dis ça, mais c'est vrai." Lors de sa conférence de presse à l'Elysée, mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a assuré qu'il n'avait pas parlé des prochaines élections municipales à Paris avec Rachida Dati lors des échanges qui ont précédé l'entrée surprise de cette dernière au gouvernement. L'ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, devenue ministre de la Culture dans l'équipe de Gabriel Attal, ne cache pas son ambition de devenir maire de la capitale lors des prochaines élections municipales, en 2026.
Le chef de l'Etat a justifié sa nomination au ministère de la Culture, en remplacement de Rima Abdul Malak. "Son énergie, son talent, sa liberté", qui "ne se réduisent pas à une appartenance politique", "sont utiles à la culture, à ouvrir des portes et à permettre de mettre fin à cette France du 'Ce n'est pas fait pour moi'", a poursuivi Emmanuel Macron mardi.
Rachida Dati n'a "pas hésité" à accepter le poste de ministre de la Culture, a-t-elle déclaré mardi lors de ses vœux aux habitants du 7e arrondissement de Paris, dont elle "veut rester" maire. "Le président de la République m'a fait l'honneur de me proposer ce ministère. C'est vrai qu'au début, j'ai été interloquée", a reconnu la nouvelle ministre. Quand Emmanuel Macron "m'a expliqué ce qu'il attendait de moi, je n'ai pas hésité", a-t-elle ajouté.
Vers le suffrage universel direct à Paris, Lyon et Marseille ?
Dans la lignée de ses déclarations sur Rachida Dati, Emmanuel Macron a évoqué un sujet déterminant pour les prochaines élections municipales : il a plaidé pour que les maires de Paris, Lyon et Marseille soient élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens.
"La seule chose que je veux pour Paris, c'est qu'un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu'à Amiens, à Besançon ou ailleurs. Et donc que le gouvernement et le Parlement puissent décider d'une réforme en profondeur de la loi Paris-Lyon-Marseille pour revenir au droit commun", a déclaré le chef de l'Etat.
Dans ces trois villes, les habitants votent aujourd'hui pour les maires de leur arrondissement. Les grands électeurs issus de ce scrutin choisissent ensuite l'édile.
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