Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse assure qu'Eric Ciotti "aura une place très singulière" dans sa campagne

"Rassembler toutes les sensibilités de la droite" : pour son premier déplacement de candidate de la droite à la présidentielle, Valérie Pécresse a passé la journée du lundi 6 décembre sur les terres d'Eric Ciotti. Pendant cette journée, le député des Alpes-Maritimes a renouvelé son "total soutien" à la présidente du conseil régional d'Ile-de-France. Ce à quoi la candidate LR a répondu qu'il aura une place "très singulière" dans sa campagne, "parce qu’il a une voix très singulière à faire entendre pour le pays". Plus tôt dans la journée, les deux finalistes dans la course à l'investiture des Républicains ont d'ailleurs partagé un "déjeuner amical", autour d'une "pissaladière et de petits farcis", a écrit Eric Ciotti sur Twitter, peu après midi. Suivez notre direct.

 Eric Ciotti reste "engagé" dans la campagne de Valérie Pecresse. "Bien entendu, je suis engagé dans sa campagne et je le dis très clairement", a déclaré Eric Ciotti lundi matin sur France Bleu Azur à l'adresse de Valérie Pécresse. "J'ai un objectif, c'est faire battre Emmanuel Macron", a-t-il poursuivi. "Je crois que c'est beaucoup plus difficile" avec Eric Zemmour.

 "Nous n'imaginions pas que cela pouvait déraper à ce point." Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, a réagi ce matin sur franceinfo après l'agression de militants. "Immédiatement s'est déclenchée à leur égard une vague de violence absolument inouïe, avec des chaises qui ont volé, des coups qui ont plu", a-t-il détaillé.

 "La provocation peut inciter à cela", selon Gérard Larcher. Le président LR au Sénat a condamné sur franceinfo des "violences inadmissibles" à l'encontre de SOS Racisme mais estime que "la provocation peut inciter à cela". "Il faut mesurer les conséquences quand on connait le public, sa sensibilité", a-t-il déclaré. 

Une enquête ouverte sur les violences lors du meeting de Zemmour. Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale sur les faits de violence commis contre les militants de SOS Racisme. Par ailleurs, la garde à vue de l'homme soupçonné d'avoir agressé Eric Zemmour se poursuit ce lundi, a appris franceinfo auprès du parquet de Bobigny.