François Fillon : "le blocage, la violence sont la négation de la démocratie"
Selon le chef du gouvernement, une vingtaine de dépôts de carburants (sur 219) sont actuellement bloqués. Son ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, estime de son côté à "un peu moins de 4.000" (sur 13.000) le nombre des stations-service en attente d'approvisionnement.
_ Ce n'est pas la paralysie absolue, donc, mais c'est quand même une situation délicate, voire dangereuse, pour certains secteurs de l'économie.
D'où la fermeté affichée une fois de plus par François Fillon, cet après-midi à l'Assemblée nationale : "l'intimidation, le blocage et la violence" sont "la négation de la démocratie et du pacte républicain", a-t-il dit, avant de promettre le déblocage des dépôts de carburants et des mesures pour assurer l'approvisionnement.
"Le gouvernement doit assurer le fonctionnement de notre
pays, parce que personne n'a le droit de prendre en otage un
pays tout entier, son économie et ses emplois. La Constitution de notre République prévoit le droit de
grève qui doit être respecté, elle ne prévoit pas le droit de
bloquer le pays, son économie et ses emplois".
Illustration immédiate de ces propos : le dépôt pétrolier de Bassens, en Gironde, a été débloqué dans l'après-midi par les CRS.
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