François Fillon, le balafré
Depuis les révélations du Canard Enchainé, François Fillon adopte un vocabulaire particulier, se comparant à un combattant blessé ou bien à un rebelle.
Lors de son discours du 2 mars à Nîmes, François Fillon est revenu sur les "attaques" que lui feraient subir les journalistes. Il se dit "[…] attaqué 7 jour sur 7 par la machine à broyer, la machine à scoop, la machine à rumeur ".
Après plusieurs minutes accordées à cette thématique, le candidat se compare finalement à un combattant. "Je viens de loin, je suis comme les combattants balafrés qui n’ont pas appris la vie que dans les livres". Cette comparaison, il l’a réitérée lors du meeting de Bruno Retailleau, le coordinateur de sa campagne, à Pertuis (Vaucluse) le 15 mars.
François Fillon, le candidat qui résiste
Il a développé des idées similaires lors de son meeting du 9 mars à Besançon. Revenant sur les attaques de la presse, il dit être "[…] devenu aussi le rebelle". Outre ce vocable, François Fillon a poursuivi ses discours en développant les idées qui lui sont chères. Entre autres, descendre la majorité pénale à 16 ans, réduire le flux migratoire ou bien supprimer les 35 heures.
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