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"Bon ben écoute, s'il faut rallier Fillon..." : Roger Karoutchi joint le geste à la parole

Un peu décontenancé la semaine dernière par la percée de François Fillon dans les sondages, le sénateur sarkozyste a finalement rallié l'ancien Premier ministre.

Article rédigé par Thomas Baïetto
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Fillon et Roger Karoutchi, le 7 avril 2009 à l'Assemblée nationale. (CHAMUSSY / SIPA)

"Bon ben écoute, s'il faut rallier Fillon..." Quelques jours après cette phrase de dépit captée par les caméras de "CPolitique" avant le premier tour de la primaire à droite, Roger Karoutchi, soutien de Nicolas Sarkozy, a décidé de rallier François Fillon. Le sénateur des Hauts-de-Seine a officialisé son soutien dès le soir des résultats, avant de poser, mardi 22 novembre, avec le député de Paris sur Twitter.

Contacté par franceinfo, Roger Karoutchi s'explique. "Je n'étais pas du tout catastrophé. Je répondais simplement à Thierry Solère qui me disait : 'Si vraiment c'est Fillon-Juppé au deuxième tour, qu'est-ce que tu fais ?'", assure le sénateur. Il ajoute qu'à ce moment-là, il n'imaginait pas un second tour sans Nicolas Sarkozy.

"On s'est naturellement retrouvés dimanche soir"

Une fois l'élimination de son champion connue, "pour moi, le problème ne se posait pas, c'était Fillon", poursuit-il, avant de rappeler : "On a partagé bien des combats ensemble, avec Philippe Séguin, et j'ai été dans son gouvernement". Malgré la guerre Copé-Fillon de 2012, le sénateur des Hauts-de-Seine, soutien du maire de Meaux, assure qu'il est resté en bons termes avec François Fillon. 

Quant à la phrase "c'est plus un métier", qu'il lâche à la fin de la vidéo, il assure qu'il s'agit "d'une formule" entre lui et Thierry Solère. "C'était l’expression de Philippe Séguin, qui, à chaque fois que des journées étaient trop longues, disait : ‘C'est plus un métier’", raconte Roger Karoutchi. "Ce qui m’a gêné, ce n’est pas qu’on se moque de moi, merci les réseaux sociaux, c’est la vie, c’est ce que cela donnait le sentiment de quelqu’un sous la contrainte", conclut le sénateur. Avec François Fillon, "on s'est naturellement retrouvés dimanche soir".

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