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François Hollande estime que les objectifs clés dont la croissance ont été atteints lors du G20

Lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 de Los Cabos (Mexique) mardi 20 juin, le président François Hollande a estimé que "les objectifs les plus importants", dont "la croissance", avaient été "atteints".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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François Hollande tient une conférence de presse à Los Cabos (Mexique), le 19 juin 2012. (AFP - Omar Torres)

Lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 de Los Cabos (Mexique) mardi 20 juin, le président François Hollande a estimé que "les objectifs les plus importants", dont "la croissance", avaient été "atteints".

Rassurer et positiver.

Après deux jours de discussion avec les principales puissances mondiales, et juste avant de s'envoler mardi vers Rio de Janeiro où se tient la Conférence sur le développement durable, le président français a insisté sur les aspects positifs du sommet concernant la croissance lors d'un point presse.

Il a cependant regretté que la régulation financière soit encore trop lente.

"Consensus sur la croissance"

"Si je veux résumer ce G20, les objectifs les plus importants à mes yeux ont été atteints. Toutes les réponses ne sont pas fournies et nous sommes parfois loin du compte", a affirmé M. Hollande avant d'ajouter.

"Mais sur la croissance, sur le commerce, sur la volonté de politiques innovantes en matière d'emploi, et sur une conception de la solidarité, il y a eu des avancées", a-t-il dit, soulignant que "la plus importante à (ses) yeux (était) le consensus sur la croissance".

"Il n'y a pas de fatalité à l'austérité", a par ailleurs répété le chef d'Etat français.

La taxe sur les transactions financières en 2013

Concernant la taxe sur les transactions financières, qui figurait jusqu'à présent dans les communiqué des G20 et n'yétait plus, .le chef de l'Etat a plaidé pour une démarche en plusieurs étapes.

"Si on veut avancer sur la taxe, il ne faut pas chercher l'unanimité, elle est impossible, ou alors on est dans l'ordre du voeu pieux", a-t-il souligné.

Cette taxe, "nous ne pouvons plus en parler" uniquement, "il faut la faire" avec "quelques pays", a-t-il aussi déclaré et "la France et l'Allemagne étant d'accord, nous pourrons la mettre en oeuvre assez rapidement", a affirmé M. Hollande, en précisant qu'elle entrerait "en vigueur" en "2013".

M. Hollande a également affirmé que l'assiette de cette taxe serait "assez large" et que son taux serait "décidé par les pays concernés".

"Confiance" pour le Conseil européen fin juin

Le président a profité de son intervention à la presse pour faire part de son état d'esprit à quelques jours du rendez-vous européen programmé les 28 et 29 juin.

Il a ainsi exprimé sa "confiance" que le Conseil européen de Bruxelles puisse trouver "des possibilités d'accord" sur "la croissance, sur l'Union bancaire, sur la perspective de faire que la solidarité et la responsabilité budgétaire soient liées.

"J'y travaillerai encore dans les prochains jours et je mobiliserai le gouvernement", a déclaré M. Hollande.

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