François Hollande et Nicolas Sarkozy s'opposent sur le droit de vote des étrangers
Après les sujets économiques, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont débattu des questions de société. Face-à-face depuis plus d'une heure et demie, les deux débatteurs ont continué d'argumenter pied à pied.
Premier point abordé de cette partie sociétale, l'immigration.
Cette séquence a montré deux candidats fermes sur leurs positions. Tous deux ont défendu ont leurs propositions en s'opposant sur un point clé : le vote des étrangers.
Les flux migratoires
François Hollande a utilisé la même stratégie que sur l'économie. Il est parti des annonces et du bilan de Nicolas Sarkozy. Puis il a décliné ses mesures : favorable aux étudiants étrangers, réponse en six mois pour les demandeurs d'asile, ect.
L'immigration légale peut-être maîtrisée a-t-il assuré.
Nicolas Sarkozy a lui affirmé que le flux migratoire avaient atteint son paroxysme sous le gouvernement de Lionel Jospin.
Affirmant que le système d'intégration était à bout, il a, lui aussi, énuméré ses propositions : un seul juge pour les contentieux liés à l'immigration, examen de français avant l'entrée sur le territoire, allocation de prestation après dix années de présence en France et cinq années de cotisation.
Les deux hommes ont aussi débattu des centres de rétention.
Le droit de vote des étrangers
M. Hollande a réaffirmé sa proposition du droit des votes des étrangers en France. Par une la voie parlementaire ou, le cas échéant, référendaire
Proposition "irresponsable" lui a répondu M. Sarkozy arguant d'une montée des tensions communautaires. Le problème que nous avons à gérer est l'absolu nécessité d'avoir un islam de France et non pas un islam en France. Dire que le problème communautaire vient des pays d'Afrique du nord et des pays d'Afrique subsaharienne est un
Il y a des "musulmans en France des, citoyens français, qui n'ont pas de revendications communautaires", lui a renvoyé M. Hollande qui a contesté le lien fait par son adversaire entre le vote des étrangers et une montée des pressions communautaires.
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