Cet article date de plus de dix ans.

Frédéric Lefebvre prend la défense de François Hollande

L'ancien secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy condamne le "déferlement de haine" subi par le président, dans une tribune publiée sur le Huffington Post, jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Frédéric Lefebvre, député UMP des Français d'Amérique du Nord, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 11 septembre 2013. (BERTRAND GUAY / AFP)

Malmené dans les sondages, fragilisé par le livre de Valérie Trierweiler, François Hollande est défendu par Frédéric Lefebvre, député UMP des Français d'Amérique du Nord. Il condamne le "déferlement de haine" subi par le chef de l'Etat, dans une tribune publiée, jeudi 11 septembre, sur le Huffington Post.

"Oui monsieur le Président, je comprends ceux qui vous en veulent de ne pas tenir vos promesses ou au contraire ceux qui vous en veulent d'en tenir certaines. C'est le débat démocratique", écrit l'ancien secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy. Mais "non monsieur le Président, je ne me satisfais pas des attaques, injures auxquelles vous êtes confronté".

L'UMP n'est pas épargnée

"Pas plus hier qu'aujourd'hui, je n'apprécie le déferlement de haine sur un homme, fût-il d'une sensibilité politique opposée à la mienne. Et j'aurais aimé que l'opposition ait la même retenue lors du précédent quinquennat… Je le disais déjà haut et fort à l'époque", poursuit-il.

Frédéric Lefebvre vise aussi bien les frondeurs que des membres de l'UMP : "Faut-il ajouter au déchaînement de haine de certains dans la majorité une menace de grève de la gouvernance en cas de dissolution pour chasser 'manu militari' le président élu démocratiquement il y a 26 mois ? Je ne le souhaite pas pour mon pays." En effetune partie de l'UMP affirme qu'elle refuserait toute cohabitation avec François Hollande en cas de victoire lors d'élections législatives anticipées. Cela provoquerait alors la démission du chef de l'Etat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.