"Dimanche en politique". Le film de la semaine : affaires sensibles
A un peu plus d'un mois du premier tour de la présidentielle, les trois principaux candidats sont mis en cause dans différentes "affaires". Le 19 mars, tour d'horizon de la semaine politique.
Cette semaine a été marquée par la concomitance de plusieurs affaires concernant les trois principaux candidats à l’élection présidentielle.
Mis en examen pour "détournement de fonds publics" concernant le Penelopegate, François Fillon a dû répondre aussi sur des soupçons de conflits d'intérêt à propos de l'achat de deux costumes de prix par l'avocat Robert Bourgi.
De son côté, Emmanuel Macron voit planer sur son déplacement à Los Vegas en tant que ministre de l'Economie le doute sur un éventuel délit de favoritisme car l'organisation s'est effectuée sans appel d'offres.
Le FN semble crouler sous les affaires
Enfin, Marine Le Pen semble quant à elle crouler sous les affaires. Le fisc la soupçonne ainsi que son père d'avoir sous-évalué leur patrimoine commun de 60%.
Mais l’attaque la plus retentissante réside sans doute dans les révélations d'Aymeric Chauprade, eurodéputé ex-FN et ancien proche de Marine Le Pen. Il l'accuse aujourd'hui d'avoir organisé l'embauche d'assistants parlementaires européens dédiés en fait au parti, un système d'emplois fictifs pour lequel une information judicaire a été ouverte. "C'est un affabulateur, il ment" s'est-elle défendue.
Par ailleurs, à propos du responsable du FN de Nice et conseiller régional Benoît Loeuillet, suspendu cette semaine du FN à la suite de propos négationnistes diffusés dans un reportage, Marine Le Pen a voulu donner des gages en assurant qu'elle veillerait personnellement à ce que l'ordre règne dans son mouvement : "Si on avait su que M. Loeuillet avait ces idées-là, jamais on ne l'aurait laissé rejoindre le FN."
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