"Il y a une digue qu'on ne franchit pas, entre le FN et la droite"
Pour Jean-Luc Barré, biographe de Jacques Chirac et Corinne Lepage, Jacques Chirac s’est toujours opposé vigoureusement au racisme et à l’intolérance.
Avril 2002, Jacques Chirac se retrouve face à Jean-Marie Le Pen lors du second tour de l’élection présidentielle. “Il ya un cap à ce moment-là. La droite actuel ferait bien, fera bien de s’inspirer. Il y a une digue qu’on ne franchit pas, quitte à perdre une élection. D’ailleurs, en 1997, la droite perd les législatives en raison des 60 circonscriptions en ballottage avec le FN et le PS”, estime Jean-Luc Barré. Pour cet ancien biographe de Jacques Chirac, il était impossible pour le président sortant de “discuter avec un homme qui soutient des thèses xénophobes, antisémites” et s’il était heureux de sa réélection, “je le sentais un peu triste car d’un seul coup, la vie politique avait changé de nature”.
Corinne Lepage : Chirac, un homme “profondément républicain”
Selon Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement de Jacques Chirac, il “était profondément républicain, il n’y avait aucune ombre de racisme ou d’antisémitisme chez lui. Il détestait cela”. Tout en reconnaissant qu’il était un “homme de droite”, sa fibre sociale et ses visions politiques faisaient de lui, au fond, un “radical socialiste”.
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