Marion Maréchal-Le Pen : "J'ai honte du spectacle offert" par le FN
La députée du Vaucluse a réagi dans le "Parisien" mercredi, à la suspension du congrès par correspondance qui était censé supprimer le statut de président d'honneur de son grand-père.
"Je ne suis pas fière du spectacle qui est offert. C'est même franchement l'inverse, j'ai honte, déplore Marion Maréchal-Le Pen. Tout cela a un aspect pathétique, c'est grotesque." La députée FN a confié ses états d'âme dans les colonnes du Parisien, mercredi 29 juillet, à propos du conflit qui oppose sa tante Marine à son grand-père Jean-Marie Le Pen. Des propos réitérés sur RTL mercredi matin.
Après la troisième victoire judiciaire du leader historique du parti, la benjamine du clan Le Pen estime que "cela reste une victoire sur la forme, sur la procédure". "La solution démocratique, c'est le recours aux adhérents, la solution pour sortir de cette crise", affirme-t-elle, après que la justice a confirmé la suspension du congrès par correspondance qui était censé supprimer le statut de président d'honneur.
"Une situation que je n'ai pas voulue"
Alors que son grand-père hésite à se présenter en dissidence contre elle aux régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marion Maréchal-Le Pen prévient : "Jean-Marie Le Pen ne sortirait pas grandi avec une fin de carrière politique de cet ordre-là."
Prise en étau entre la ligne fixée par Marine Le Pen et les outrances de son grand-père, la députée du Vaucluse se présente comme une victime collatérale du conflit. "Je ne suis pas entrée en politique pour cela. Je me retrouve dans une situation que je n'ai pas voulue", affirme-t-elle.
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