Présidentielle 2022 : évincé du Rassemblement national, Nicolas Bay annonce qu'il "s'engage" aux côtés d'Eric Zemmour
Nicolas Bay dénonce dans les colonnes du "Figaro" un Rassemblement national "intolérant à la moindre critique", rythmé par des "départs forcés".
Nicolas Bay met fin au faux suspense. L'eurodéputé et membre dirigeant du Rassemblement national, démis mardi de ses fonctions par le parti pour "sabotage" au profit d'Eric Zemmour, annonce mercredi 16 février au soir qu'il "s'engage pleinement" auprès du candidat d'extrême droite rival de Marine Le Pen.
"J'ai décidé de m'engager pleinement aux côtés d'Éric Zemmour dans la campagne présidentielle car je crois profondément dans sa candidature, son projet et sa stratégie", affirme l'eurodéputé dans Le Figaro. "En cherchant en permanence à amadouer la gauche morale, je pense que l'on commet une erreur politique mais aussi tactique. Et on voit désormais que la candidature de Marine Le Pen suscite une certaine indifférence", ajoute-t-il.
Dans cet entretien, Nicolas Bay dénonce aussi un Rassemblement national "intolérant à la moindre critique", rythmé par des "départs forcés". Et évoque les accusations d'espionnage industriel venues de son ancien parti. "Quand on veut noyer son chien, on l'accuse d'avoir la rage", réagit l'eurodéputé. "Ce sont des accusations mensongères, et j’ai déposé plainte en diffamation. (...) En réalité, j’ai demandé à avoir une discussion franche, devant le bureau exécutif et en présence de Marine Le Pen, et pour toute réponse on m'en a suspendu !" conclut-il.
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