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Un proche de Marine Le Pen mis en examen dans l'enquête sur le financement des campagnes du FN en 2014 et 2015

Frédéric Chatillon est mis en examen pour "abus de biens sociaux". Il doit déjà être jugé au sujet du financement de la campagne des législatives de 2012.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, sur la promenade des Anglais à Nice, le 13 février 2017. (VALERY HACHE / AFP)

Les ennuis judiciaires s'accumulent dans l'entourage de Marine Le Pen. Frédéric Chatillon, proche de la candidate FN à la présidentielle et pilier de la communication du Front national à travers sa société Riwal, a été mis en examen pour "abus de biens sociaux" dans l'enquête sur le financement des campagnes électorales du parti frontiste en 2014 et 2015, a rapporté l'AFP citant une source judiciaire, confirmant une information du Monde, samedi 25 février.

Les juges soupçonnent sa société Riwal d'avoir accordé un crédit au parti frontiste via Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen. Or, les personnes morales n'ont pas le droit de contribuer au financement des partis politiques, explique à l'AFP une source proche de l'enquête.

Frédéric Chatillon a été mis en examen le 15 février. Une information judiciaire avait été ouverte en octobre concernant le financement des campagnes du FN lors des élections municipales et européennes de 2014 et départementales de 2015.

Chatillon va déjà être jugé dans une autre affaire

Frédéric Chatillon, ancien dirigeant du GUD, un syndicat étudiant d'extrême droite, avait déjà été mis en examen dans une autre enquête concernant le financement d'une campagne électorale du Front national, celle des législatives de 2012 cette fois. En octobre, il a été renvoyé devant le tribunal correctionnel, pour un procès qui doit se tenir à une date encore indéterminée.

Le FN avait également été mis en examen dans cette affaire, de même que plusieurs de ses dirigeants, le micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, et Riwal, la société de communication de Frédéric Chatillon.

Dans cette affaire, la justice soupçonne notamment Riwal, qui fournissait des kits de campagne aux candidats FN, d'avoir surfacturé ces kits pour gonfler les remboursements des frais de campagne par l'Etat.

Samedi, Frédéric Chatillon a affiché sur Twitter son amusement face à l'annonce de cette nouvelle mise en examen concernant les campagnes de 2014 et 2015, et s'est défendu sur le fond.

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