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Vidéo "Ce n'est pas l'état d'urgence, c'est l'état de siège", lance Jean-Marie Le Pen après la perquisition de son domicile

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"Ici ce n'est pas l'Etat d'urgence, c'est l'état de siège" lance Jean-Marie Le Pen lors de la perquisition de sa maison
"Ici ce n'est pas l'Etat d'urgence, c'est l'état de siège" lance Jean-Marie Le Pen lors de la perquisition de sa maison "Ici ce n'est pas l'Etat d'urgence, c'est l'état de siège" lance Jean-Marie Le Pen lors de la perquisition de sa maison (PASCALE CONTE - FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

L'enquête porte sur les assistants des élus FN au Parlement européen.

"Ici, ce n'est pas l'état d'urgence, c'est l'état de siège." Derrière les grilles de son domaine familial de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), Jean-Marie Le Pen a répondu aux journalistes, en feignant l'humour, mardi 16 février, alors que la police persitionnait sa maison dans le cadre de l'enquête sur les assistants des élus Front national au Parlement européen.

Une enquête préliminaire a été ouverte en mars 2015 par le parquet de Paris, après un signalement du Parlement européen. Les soupçons se portent sur des salaires versés à 20 assistants au parlement de Strasbourg, dont les noms figurent aussi aussi dans l'organigramme du parti. Cela laisse supposer que ces assistants parlementaires sont affectés à d'autres tâches que le seul Parlement, tout en étant rémunérés par cette instance.

"On a refusé de me montrer le mandat qui les autorisent", jure le cofondateur du Front national. "C'est la deuxième perquisition en un mois", regrette encore l'eurodéputé frontiste. "J'ai 87 ans, voyez-vous, je suis parlementaire que depuis 32 ans et j'ai quand même besoin pour travailler d'être assisté comme tout le monde", lance-t-il aux journalistes, légèrement moqueur.

 

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