Georges Tron : "Si je n'étais pas innocent, je ne serais pas candidat"
"Si je n'étais pas innocent, je ne serais pas candidat ", assure ce jeudi Georges Tron, le conseiller départemental de l'Essonne investi par le parti Les Républicains pour les législatives de 2017, alors qu'il est en attente d'un procès aux assises pour viol. Accusé par deux anciennes employées de Draveil, dont il est maire, il a été mis en examen pour viol et agression sexuelle en réunion en 2011.Il a perdu son siège de député de l'Essonne en 2012.
Georges Tron évoque des accusations "mensongères"
Selon les informations recueillies par France Info, confirmant une information du Point, cette investiture a été décidée en début de semaine. Georges Tron ne comprend pas que cela fasse polémique : "Il n'y a aujourd'hui plus que la tumeur ou la rumeur médiatique pour s'inquiéter de tout cela. Les électeurs ici savent que je suis innocent ", affirme l'élu. "Ce que l'on veut faire, régler des comptes dans ma circonscription, dans ma commune, dans mon département, en m'éloignant des élections, c'est un piège dans lequel je ne tomberai pas ", prévient-il. Il refuse de "rester paralysé " à cause "d'accusations mensongères ".
Cela fait 5 ans que j'ai été l'objet d'accusations, cinq ans que je clame mon innocence
"Cela fait 5 ans que j'ai été l'objet d'accusations, cinq ans que je clame mon innocence ", souligne Georges Tron, qui rappelle qu'il a eu "quatre décisions de justice " qui l'ont déclaré innocent, et "une qui a dit l'inverse des quatre premières ". Le conseiller général de l'Essonne ajoute qu'il demande "depuis un an et demi à être jugé le plus rapidement possible ", mais qu'aucune date n'a été fixée pour le moment.
A LIRE AUSSI ►►► Que devient Georges Tron ?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.