Cet article date de plus de deux ans.

Manifestation anti-bassines : quatre personnes placées sous contrôle judiciaire

Quatre des six personnes interpellées samedi lors de la manifestation anti-bassine à Sainte-Soline devaient être jugées en comparution immédiate lundi, mais leur procès a finalement été renvoyé à fin novembre. 

Article rédigé par franceinfo - Armêl Balogog
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre lors de la manifestation anti-bassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 29 octobre 2022. (PASCAL LACHENAUD / AFP)

Quatre personnes devaient être jugées en comparution immédiate, lundi 31 octobre, au tribunal judiciaire de Niort pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences et des dégradations", après la manifestation anti-bassine de samedi 29 octobre à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, a appris franceinfo auprès du parquet de Niort.

Elles font partie des six personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue samedi après des heurts entre manifestants et gendarmes. La garde à vue d'une cinquième personne a été levée pour incompatibilité médicale et la sixième personne, interpellée pour refus d'obtempérer, sera jugée par ordonnance pénale.

Leur procès a finalement été renvoyé au 28 novembre, à leur demande. En attendant, les quatre suspects sont placés sous contrôle judiciaire.

Plus de 1 000 gendarmes toujours sur place

Les gendarmes ont été ciblés par des tirs de mortiers, des jets de cocktails Molotov et de projectiles divers, selon la préfecture des Deux-Sèvres. Lors de ces affrontements, une soixantaine de forces de l'ordre et une trentaine d'opposants à la construction de réserves d'eau géantes dans cette commune poitevine ont été blessés.

Après cette journée de manifestation, le ministre de l'Intérieur a dénoncé une forme "d'écoterrorisme" dimanche. Gérald Darmanin a décidé de maintenir plus de 1 000 gendarmes sur place pour "qu'aucune ZAD ne s'installe".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.