Manifestations contre les "violences policières" : Gérald Darmanin appelle les préfets à être vigilants à ceux "qui salissent" les forces de l'ordre
"Ce samedi 23 septembre, vous serez plus de 30.000 policiers et gendarmes, issus de toutes les unités et de toutes les spécialités, mobilisés au service de nos concitoyens", écrit ce vendredi soir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, dans une "lettre de soutien aux policiers et aux gendarmes", que franceinfo s’est procurée à la veille de la mobilisation nationale contre les "violences policières".
Une "vigilance particulière" demandée
"Du jamais vu, la totalité des compagnies républicaines de sécurité et des escadrons de gendarmerie mobile disponibles sur le territoire national seront engagés", écrit également Gérald Darmanin dans cette lettre. "Soyez assurés que je veillerai à ce que ceux qui vous salissent, vous outragent et vous attaquent répondent de leurs actes devant la justice", poursuit-il.
Dans un télégramme adressé ce vendredi aux préfets et aux directeurs de la police et de la gendarmerie nationale, le ministre de l’Intérieur demande par ailleurs une "vigilance particulière", concernant ces rassemblements prévus dans toute la France. Il appelle à "signaler sans délai et de manière systématique à la justice les slogans insultants et outrageants à l’endroit des institutions de la République".
Des marches à l'appel de plusieurs partis politiques
Ce samedi, des marches "contre le racisme systémique et les violences policières, pour les libertés publiques, syndicales et la justice sociale", auront lieu dans toute la France.
Cet appel, lancé après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, émane de partis politiques, comme La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais également d'une centaine d'associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs ou de mouvements comme Extinction Rebellion. Au contraire, le PCF n'appelle pas à y participer et le Parti socialiste a annoncé qu'il ne serait pas présent.
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