Démission de Gérard Collomb : Emmanuel Macron est au pied du mur
Gérard Collomb a répété, mardi 2 octobre dans l'après-midi, qu'il souhaitait quitter le gouvernement pour se consacrer à sa campagne municipale de Lyon (Rhône). Une décision qu'Emmanuel Macron avait rejeté lundi 1er octobre. Mais le président n'a d'autre choix que de s'incliner.
Gérard Collomb était absent l'après-midi du mardi 2 octobre à l'Assemblée nationale. Il ne sera pas présent au Conseil des ministres mercredi 3 octobre. Le ministre de l'Intérieur va bel et bien très vite quitter le gouvernement, plaçant Emmanuel Macron devant le fait accompli. L'Élysée a dû même en prendre acte : "Le président de la République trouve regrettable qu'il se soit mis dans la situation le conduisant à devoir démissionner". Gérard Collomb a mis la pression pour arriver à ses fins. Lundi 1er octobre au soir, le ministre de l'Intérieur remettait sa démission à l'Élysée. Emmanuel Macron refuse et offciellement la confiance est renouvelée.
"C'est Jupiter qui est tombé de l'Olympe"
Mais mardi 2 octobre dans l'après midi, Gérard Collomb revient à la charge. "Je maintiens ma proposition de démission", peut-on alors lire dans les colonnes du Figaro. Face aux députés, le Premier ministre Édouard Philippe encaisse le coup. Tout au long de l'après-midi, l'opposition est partagée entre ironie et colère. Pour Olivier Faure, premier secrétaire du PS, "C'est Jupiter qui est tombé de l'Olympe. Même celui qui a le plus cru en Emmanuel Macron, n'y croit plus aujourd'hui". Georges Képénékian, l'actuel maire de Lyon (Rhône) annonce mardi 2 octobre au soir qu'il va très rapidement céder sa place à Gérard Collomb.
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