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Démission de Nicolas Hulot : "Nous ne changerons pas de cap", martèle Edouard Philippe

Le Premier ministre a confirmé lors d'un entretien accordé au "Dauphiné Libéré" qu'il y aurait toujours un ministre chargé de la Transition écologique dans le prochain gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Edouard Philippe à Jouy-en-Josas (Yvelines), le 28 août 2018.  (ERIC PIERMONT / AFP)

Un "cap" en attendant un remaniement. Le gouvernement "va continuer à avoir" un ministre en charge de la Transition écologique et "ne changera pas de cap" après la démission surprise de Nicolas Hulot, a assuré Edouard Philippe dans une interview au Dauphiné Libéré, mercredi 29 août.

"Je peux vous confirmer que le gouvernement va continuer à avoir un ministre en charge de la Transition écologique, ça ne fait aucun doute", a déclaré le Premier ministre. "Rien dans cette décision de Nicolas Hulot ne me conduit à ralentir ou à modifier la politique sur laquelle le gouvernement s'est engagé sous l'autorité du président de la République", a-t-il dit.

Evidemment, la transformation écologique est là, elle s'impose à tous. Nous ne changerons pas de cap. Rien dans cette décision de Nicolas Hulot ne me conduit à ralentir.

Edouard Philippe

au "Dauphiné Libéré"

Le Premier ministre a ajouté qu'il allait "réfléchir" aux implications de la démission de Nicolas Hulot en matière de "recomposition du gouvernement""J'aurai l'occasion de faire au président de la République un certain nombre de propositions", a-t-il lâché, sans plus de précisions.

"Des résultats visibles"

Faisant le bilan de son imprévisible ex-ministre, Edouard Philippe a observé que "dans les 16 mois qui se sont écoulés depuis sa nomination, on a beaucoup travaillé ensemble et j'ai apprécié travailler avec lui".

"On a bien avancé sur un certain nombre de sujets, avec parfois des résultats visibles, parfois des résultats moins visibles. Mais nous avons changé la donne dans un certain nombre de domaines, que ce soit sur le plan climat, sur la prise en compte de la biodiversité, sur l'interdiction d'exploration de la production d'hydrocarbures ou sur la sortie du glyphosate", a-t-il énuméré.

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