"Il n’y aura pas de période de chauffe, je connais les dossiers", assure Olivier Véran, le nouveau ministre de la Santé
Le neurologue de 39 ans succède lundi à Agnès Buzyn qui remplace Benjamin Griveaux dans la course à la mairie de Paris.
"Je connais les dossiers qui me sont confiés", a assuré Olivier Véran, interviewé dimanche 16 février au soir par France Bleu Isère sur le quai de la gare de Grenoble alors qu'il s'apprêtait à rejoindre Paris. Olivier Véran est nommé lundi ministre de la Santé pour remplacer Agnès Buzyn, candidate depuis dimanche à la mairie de Paris. Député La République en marche de l'Isère, il était rapporteur depuis janvier du volet organique de la réforme des retraites. Lundi, alors que le projet de loi arrive dans l'hémicycle, il sera donc sur le banc des ministres.
"Un mètre plus à gauche" dans l'hémicycle
"Physiquement, ça change d’un mètre. Je serai un mètre plus à gauche que ce j’aurais été", s'il était resté rapporteur du projet de loi, s’est amusé Olivier Véran. "Je connais le dossier et je suis prêt pour les débats parlementaires, qui vont être intenses et extrêmement longs. J’ai des bons rapports avec la majeure partie de l’opposition, c’est quelque chose qui me paraît précieux, il me paraît important de travailler avec l’ensemble de la représentation nationale", a commenté Olivier Véran.
Agnès Buzyn a mis la barre très haut, j’espère me montrer digne de l’honneur qui m’est fait en me proposant de lui succéder.
Olivier Véran, nouveau ministre de la Santéà France Bleu Isère
"Il n’y aura pas de période de chauffe, comme on dit. Il y a ce coronavirus, avec la situation des patients hospitalisés en France et des patients à l’étranger, pour lesquels j’ai déjà été briefé", a ajouté le nouveau ministre de la Santé. "Tous ces dossiers, je les connais", a-t-il assuré. "Je suis préparé à exercer ces responsabilités."
"Il est évident que j’ai des idées pour l’hôpital"
"J’ai dit qu’il fallait un grand plan hôpital, et le grand plan hôpital a été annoncé dans la foulée par le Premier ministre, vante Olivier Véran, avec les dix milliards de reprise de la dette hospitalière, avec de grands travaux qui ont été menés pour re-médicaliser la gouvernance hospitalière. Il est évident que j’ai des idées pour l’hôpital, des idées que j’ai envie de partager avec celles et ceux qui font vivre l’hôpital au quotidien. C’est une urgence importante pour notre pays. Les Français y sont attachés, et, fort de ma connaissance de l’hôpital public et de l’amour que je lui porte, j’ai très très envie de prendre ce dossier à bras le corps".
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