Islamophobie : débats houleux à l'Assemblée nationale
Le gouvernement a été pointé du doigt par les députés de l'opposition, mardi 29 octobre, au lendemain de l'attentat à la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). La gauche a fustigé une stigmatisation des musulmans de France.
L'attaque de la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), lundi 28 octobre, a été au cœur des discussions, mardi, à l'Assemblée nationale. Le gouvernement a été pris à partie par l'opposition, accusé d'avoir entretenu la stigmatisation de la communauté musulmane de France. "L'attentat de Bayonne est une alerte fondatrice. Il est le résultat évident d'une écœurante et odieuse séquence de stigmatisation des musulmans", a pointé Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise.
Une seule communauté, la communauté nationale
Un constat partagé par le gouvernement. "Vous avez raison, monsieur le président Mélenchon", a acquiescé Édouard Philippe. "Nous devons faire très attention à ce que nous tous ici, élus ou responsables politiques, nous disons. Dans une République sûre de ses principes, nous pourrions tous ensemble considérer qu'il n'y a qu'une seule communauté, la communauté nationale", a réagi le chef du gouvernement, applaudi par les insoumis.
Une attaque à peine voilée envers les élus du Rassemblement national, accusés d'avoir soufflé sur les braises. "La responsabilité ne sera jamais celle de ceux qui dénoncent ce qui ne va pas dans notre société", a défendu Sébastien Chenu, député RN.
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