La ministre de la Santé veut développer les hôpitaux de proximité, la télémédecine...
La carte des hôpitaux va être redéfinie avec quelque 500 petits hôpitaux de proximité qui devront effectuer les premiers diagnostics et des suivis de soins. C'est un des principaux points de la réforme de la santé dévoilée mercredi 13 février.
Dans le centre médical de proximité du groupe hospitalier de la Haute-Saône à Lure, on ne s'occupe plus des urgences, mais on se concentre sur les petites infections ou au suivi des grossesses. La France est un pays envié pour son système de santé, mais qui manque cruellement de médecins. En cause : le numerus clausus, qui réglemente chaque année l'accès des étudiants à cette profession.
Numerus clausus revu
Ouvert à 8 205 étudiants en 2018, la ministre de la Santé Agnès Buzyn promet de l'ouvrir à 20% de lauréats supplémentaires pour 2020. En attendant, le gouvernement veut développer la télémédecine. "C'est pratique parce que ça permet de rajouter sur des créneaux plus courts des patients sans avoir à leur faire subir la longue file d'attente", se réjouit le Dr Msika Razon. L'État considère aujourd'hui que si la France veut garder son modèle de santé, elle va devoir s'adapter à de nouvelles pratiques.
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