Le retour décrié d'Edouard Philippe de Nouvelle-Calédonie
Pour gagner deux heures de vol et voyager plus confortablement, Matignon a affrété un avion privé pour le retour d'Edouard Philippe et sa délégation de Nouvelle-Calédonie début décembre. Un vol coûteux décrié.
Il faut 24 heures d'avion pour rallier Nouméa depuis Paris. L'appareil présidentiel, parfois utilisé par le Premier ministre, n'était pas disponible. C'est donc sur un vol commercial qu'Edouard Philippe fait le voyage aller. Pour le retour en revanche, deux avions ont été utilisés. Jusqu'à Tokyo, le Premier ministre vole dans l'un des deux A340 de l'escadron de transport de l'Armée de l'air.
Moins cher que le voyage de Valls
Un appareil ancien que la délégation ministérielle quitte au Japon pour un modèle plus luxueux loué à une société privée. Coût du vol pour les 60 membres de la délégation : 350 000 euros. Une question de confort, selon Matignon, et de rapidité. Les services du Premier ministre estiment aussi à 30% de moins le coût des vols pour ce déplacement par rapport au dernier voyage similaire, celui de Manuel Valls en 2016.
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