Hollande critique "le président de la baisse du pouvoir d'achat"
"Sarkozy a été le président de la baisse du pouvoir d'achat" a estimé Français Hollande mardi, ajoutant: "Si on veut résumer son quinquennat on peut dire qu'il y a des riches plus riches et des pauvres encore plus pauvres".
L'élu de Corrèze commentait qui révèle une augmentation du nombre de pauvres en France en 2009, mardi, lors de sa visite à la foire agricole de Châlons-en-Champagne.
"Ce qui nous inquiète c'est la progression du nombre de ménages pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté", a-t-il estimé en précisant que la crise avait accentué les différences entre les "hautes rémunérations" et "la situation des plus pauvres".
"Nous avons un effort de redistribution à faire pour que les très hautes rémunérations contribuent d'avantage et par ailleurs nous devons mettre les familles (les plus pauvres) dans la stabilité et la régularité d'une rémunération", a poursuivi le candidat à la primaire socialiste.
"La croissance doit nous permettre d'à la fois créer plus de richesses et de mieux les répartir", a remarqué M. Hollande en estimant que "le gouvernement plutôt que de taxer les boissons sucrées, le tabac ou les parcs d'attraction aurait mieux fait d'avoir une mesure qui aille dans le sens des familles les plus pauvres".
Le candidat à la primaire socialiste a affirmé avoir la ferme intention de "garder son cap" et son "rythme" dans la campagne pour 2012.
"J'étais déjà en campagne donc je garde mon cap, je maintiens le rythme, j'essaie d'être cohérent. Je ne veux pas commenter les campagnes de mes concurrentes ou concurrents, elles ou ils n'ont pas nécessairement le même calendrier que le mien", a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur "l'accélération" de la campagne de sa concurrente Martine Aubry, qui a effectué une visite surprise lundi à Marseille, sur le thème de la sécurité.
"Je n'essaie pas de me différencier, j'essaie de tenir mon cap avec ma démarche, mes engagements, et ma cohérence. Je n'essaie pas de faire en sorte d'être regardé comme différent, j'essaie d'être regardé comme celui qui peut faire gagner la gauche", a-t-il insisté. "Ce qu'il faut, c'est qu'à la fin les électeurs qui vont venir voter aux primaires choisissent celui ou celle qui peut faire gagner la gauche pour faire avancer la France", a-t-il ajouté.
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