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Hollande promet "des réformes à un rythme encore accéléré"

Comme une réponse à Martine Aubry qui demandait un changement de politique. François Hollande a défendu dimanche la politique de réforme menée par le gouvernement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (François Hollande, entouré du Premier ministre et du ministre de l'Economie, s'exprime sur les réformes, à l'Elysée © MaxPPP)

C’est sur le thème des réformes, de leur justification et de leurs objectifs que François Hollande s’est exprimé à l’issue de la réception de chefs d’entreprises, à l’Elysée dimanche soir. Le développement de ses arguments a sonné comme une réponse aux vives critiques de Martine Aubry, sur la politique économique du gouvernement

Le pourquoi des réformes faites et à venir

Le président de la République recevait dimanche après-midi 25 patrons de grandes entreprises étrangères. Il s’agissait de travailler sur l’attractivité de la France. A l’issue de la réception à l’Elysée, le chef de l’Etat s’est exprimé sur les réformes, une nécessité a dit François Hollande pour "créer davantage de richesse, d’activités, d’emplois et aussi pour attirer davantage d’investisseurs et davantage d’entreprises ".

"Pas réformer pour réformer, mais pour créer davantage de richesses" (François Hollande)

L'ombre de Martine Aubry

La mise au point de François Hollande a indirectement visé les toutes récentes critiques de Martine Aubry. Dans un entretien au Journal du Dimanche, ce 19 octobre, la maire PS de Lille a éreinté "les politique économiques " choisies et menées par l’exécutif. L’ancienne ministre a réclamé "une inflexion de la politique entre la réduction des déficits et de la croissance ".

Le chef de l’Etat a, lui, martelé que les réformes se poursuivront.

"Les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les premiers mois de mon quinquennat et elles se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu’à la fin, parce que la France a besoin de réformes."

Auparavant, le Premier ministre avait mis les choses au point, là encore sans nommer Martine Aubry. Manuel Valls en assurant qu’on pouvait  "compter " sur lui, pour "avoir les nerfs solides " face aux critiques. De son côté, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron s’est dit "en désaccord " avec l’analyse de la maire de Lille, aujourd’hui proche des frondeurs du PS. 

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