"Humour corrézien" ? La classe politique rit jaune
Retour sur cette scène qui remonte à samedi, en pleine visite du musée de Sarran, en Corrèze, qui lui est consacré. Jacques Chirac : " Je voterai pour
Cadeau empoisonné ?
Trop tard... Ses rivaux au sein du PS ont saisi la perche. Manuel Valls le premier : "la France a besoin de changement (...) pas d'une France pépère (...) qui sent bon la naphtaline".
_ À l'UMP aussi, certains s'amusent du malaise socialiste :
Le député socialiste André Vallini interprète les choses tout autrement. Selon lui, Jacques Chirac a "laissé parler son coeur", exprimé la défiance d'une partie de la droite à l'égard de Nicolas Sarkozy et prouvé que François Hollande pouvait être lui aussi "rassembleur".
Pour le politologue Stéphane Rozès, le président de Cap (Conseil Analyse et Prospective), ce soutien n'a rien non plus d'une plaisanterie. Il y a même une grande cohérence entre le contenu du deuxième tome des mémoires de Jacques Chirac en vente depuis la semaine dernière et ses déclarations informelles de samedi. Et "personne n'est dupe".
Enfin, l'alliance est de circonstance, mais le camp présidentiel rejoint l'analyse de François Hollande. "Boutade" toute...
- Pour Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture, "qu'il y ait des différences de point de vue, de conception entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sur un certain nombre de sujets, je peux en témoigner (...) mais il ne faut pas surinterpréter tout ça".
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La secrétaire d'État aux Solidarités, Marie-Anne Montchamp, estime elle que Chirac "n'a pas résisté à l'envie d'être un peu taquin et malicieux"...
Cécile Quéguiner, avec agences
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