Climat : Chirac “voyait dans quel mur nous allions rentrer”, selon Corinne Lepage
D’après Corinne Lepage, ministre de l’Environnement entre 1995 et 1997, Jacques Chirac avait identifié les risques liés au réchauffement climatique.
“Outre la formule ‘Notre maison brûle et nous regardons ailleurs’, prononcée lors du sommet de Johannesburg en 2002, Jacques Chirac avait dit plus loin ‘on ne pourra pas dire que nous ne savions pas’”, témoigne Corinne Lepage. D’après l’ancienne ministre de l’Environnement, l’homme politique avait également évoqué un “crime de l’humanité contre la vie”, faisant preuve d’un “esprit visionnaire” sur ces sujets.
Un projet d’association avorté
“On parle beaucoup de son discours de Johannesburg mais à la fin de son quinquennat, Jacques Chirac avait essayé de monter une association mondiale de défense de l’environnement, dont les Américains et les Anglo-Saxons ne voulaient pas”, continue Corinne Lepage. L'ancienne ministre conclut : “Je me souviens d’un discours très fort à l’Élysée, dans lequel il insistait sur la nécessité de révolutions, la révolution de l’économie, de l’action politique… Il voyait très bien le mur dans lequel nous allions rentrer”.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.