Coronavirus : malgré le couvre-feu, Booder et le Grand Point-Virgule s'en sortent, le public est là
Vingt millions de personnes sont concernées par le couvre-feu qui a démarré à 21 heures samedi 17 octobre contre la pandémie de coronavirus. Un coup dur pour le monde de la culture. Pour en parler sur franceinfo samedi soir, le comédien Booder et la directrice du théâtre du Grand Point-Virgule Antoinette Colin.
23h30 un samedi soir, "c’est l’heure où je suis dehors, où j’ai fini les photos avec mon public et que je rentre chez moi. Avec les nouvelles restrictions, on est obligé de s’adapter", commente le comédien Booder sur franceinfo samedi 17 octobre, alors que neuf métropoles de France connaissent un premier soir de couvre-feu qui doit durer quatre semaines minimum. "J’essaie de positiver comme d’habitude. Le public arrive plus tôt. On fait tous avec. J’ai la chance de jouer au théâtre du Grand Point-Virgule à Paris, qui se bat pour que tous les artistes aient un créneau horaire".
"On aurait aimé qu’un ticket de spectacle puisse servir de dérogation pour se déplacer, mais la culture est toujours mise de côté dans ce genre de période. On serre les dents pendant quelques semaines et on va manifester dimanche devant l’Opéra de Paris derrière un masque", affirme l'humoriste et comédien.
Le couvre-feu, "toujours mieux que le confinement"
"Il ne fallait surtout pas baisser le rideau. On n'y a même pas pensé. On a la chance d’avoir deux salles et on a pu multiplier les créneaux horaires", positive la directrice du Grand Point-Virgule Antoinette Colin.
Le couvre-feu, "c’est toujours mieux que le confinement. Comme c’est les vacances, on a des spectacles pour enfants. Pour les petits lieux, c’est plus facile de s’adapter", ajoute-t-elle. "On n’est pas entendu comme on le souhaiterait par le ministère de la Culture, mais on n’est pas abandonné", conclut Antoinette Colin.
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