Ségur de la santé : "C'est un gros effort national, mais tout n'est pas réglé", estime le collectif inter-hôpitaux
Le co-président du collectif inter-hôpitaux Antoine Pélissolo demande notamment la création d'emplois "là où il y en a besoin".
"C'est un gros effort national, mais tout n'est pas réglé", a déclaré lundi 13 juillet sur franceinfo le psychiatre Antoine Pélissolo, chef de service à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne) et co-président du collectif inter-hôpitaux avant la signature de l'accord issu du Ségur de la santé, qui prévoit des hausses de salaire pour le personnel soignant.
"Beaucoup disent que ça ne va pas être suffisant"
"Ces résultats ne sont évidemment pas négligeables du tout. C'est une reconnaissance importante pour tous les personnels hospitaliers", affirme Antoine Pélissolo, mais "beaucoup disent que ça ne va pas être suffisant, qu'on ne va pas gagner beaucoup en attractivité pour des personnes qui voulaient arrêter ou qui voudraient reprendre un poste".
Le co-président du collectif Inter-hôpitaux salue "les personnels qui se sont battus pendant plus d'un an", et reconnaît "une réponse du gouvernement qui était sans équivalent jusque-là". "Il faut tout faire pour être mieux armé" pour faire face à des événements similaires à l'épidémie de Covid-19, prévient Antoine Pélisso, qui évoque "un tremblement de terre".
Parmi les problématiques qui ne sont pas réglées, le psychiatre cite "la question des embauches qui a été mise également sur la table, mais on n'a pas exactement tous les détails". A l'AP-HP, il estime ainsi qu'il manque plusieurs centaines de personnes. "Il faut créer des emplois là où il y en a besoin, renforcer les équipes qui sont souvent en tension permanente, et ouvrir des lits là où c'est nécessaire", préconise Antoine Pélisso.
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