Jean-François Copé a affirmé qu'il n'y aurait "jamais d'alliance avec l'extrême droite"
Jean-François Copé a voulu mettre fin à la polémique lancée plus tôt par Gérard Longuet qui voit en Marine Le Pen "un interlocuteur" possible pour l'UMP, en affirmant mercredi dans le Figaro qu'il n'y aurait "jamais d'alliance avec l'extrême droite".
Pour le secrétaire général de l'UMP, la ligne est claire. En réaction aux propos de Gérard Longuet voyant en Marine Le Pen "un interlocuteur" possible pour l'UMP, Jean-François Copé a tenu à réaffirmer, dans un entretien au Figaro à paraître mercredi, qu'il n'y aurait "jamais d'alliance avec l'extrême droite".
"Il n'y a jamais eu -c'est l'honneur de la droite- et il n'y aura jamais d'alliance avec l'extrême droite", déclare le secrétaire général de l'UMP.
Copé permet l'émergence de "sensibilités"
Interrogé précisément sur les propos du ministre de la Défense -qui a estimé dans l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, qu'il y avait "une différence notable" entre Marine Le Pen et son père, Jean-Marie, et que la présidente du FN pourrait, elle, être un "interlocuteur" de l'UMP-, M. Copé n'a qu'indirectement répondu : "les choses sont claires, aucune alliance et aucune discussion avec le Front national".
"Cela posé, je considère comme essentiel qu'une grande famille comme l'UMP puisse assumer la diversité de ses opinions. Que tels ou tels marquent leurs différences, comme l'ont fait François Fillon sur les syndicats, Jean-Pierre Raffarin sur l'humanisme, Laurent Wauquiez sur l'assistanat ou l'immigration, c'est très bien ?!", a ajouté M. Copé.
Jean-François Copé a précisé que toutes les "sensibilités" de droite auront désormais le droit de s'organiser en mouvement, des humanistes à la Droite populaire, ce afin de mieux contrôler l'évolution qui guette l'UMP après la présidentielle, plutôt que de voir le parti morcelé.
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