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Jean-Louis Borloo n'a pas "la même vision" de l'immigration que Claude Guéant

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a expliqué vendredi 9 décembre sur Canal+ qu'il redoutait un score élevé de Marine Le Pen à la présidentielle de 2012, en particulier "si l'euro explose".
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo a mis en garde contre un score élevé du FN à l'élection présidentielle de 2012 (AFP)

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a expliqué vendredi 9 décembre sur Canal+ qu'il redoutait un score élevé de Marine Le Pen à la présidentielle de 2012, en particulier "si l'euro explose".

Le climat politique est-il favorable à Marine Le Pen ? Jean-Louis Borloo le pense. A nouveau interrogé vendredi sur son retrait de la course à la présidentielle, l'ancien ministre a décrit sa "vision de la Ve République : il faut être le premier, ce n'était pas l'hypothèse la plus probable, il y a un président en exercice, un PS bien organisé et les problèmes de l'euro".

Dans ce contexte, le Front national "va être très souverainiste, il sera très durablement en embuscade", a relevé le président du Parti radical. "Si l'euro explose, l'investissement fait par Mme Le Pen il y a quelques mois sur ce sujet peut avoir un effet", a-t-il mis en garde.

Favorable au droit de vote des étrangers

Concernant les récentes prises de position sur l'immigration du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, M. Borloo a relevé qu'il n'avait "clairement pas tout à fait la même vision ni les mêmes propos. Cela dit, son travail n'est pas simple", a-t-il ajouté.

M. Borloo s'est ainsi dit favorable au droit de vote pour les étrangers aux élections locales, auquel est opposé le gouvernement : "Je comprends ceux qui ont des réticences mais en même temps, à chaque fois qu'on peut tendre la main, qu'on peut avoir un destin partagé, il faut le faire", a-t-il conclu.

Vendredi soir, M.Borloo organisera son deuxième diner républicain. L'an passé, une bonne partie du Paris politico-philosophique s'était pressée à ce rendez-vous qui marquait officieusement l'entrée en campagne de l'ancien ministre.

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