L'ancienne ministre du Travail Muriel Pénicaud sera la candidate de la France à la direction du Bureau international du travail
Entre 2017 et 2020, elle a mené la réforme des ordonnances travail et celle de l'apprentissage et de la formation professionnelle.
La France a choisi de présenter la candidature de Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail, à la tête du Bureau international du travail. Paris souhaite "défendre une vision ambitieuse du rôle de l'organisation pour la construction d'un nouveau contrat social essentiel à la régulation mondiale", souligne un communiqué du quai d'Orsay, jeudi 30 septembre. L'élection est prévue le 25 mars 2022, lors de la 344e session du conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail (OIT).
L'organisation est dirigée depuis 2012 par le Britannique Guy Rider. A ce stade, la candidature de Muriel Pénicaud s'ajoute à celles de l'Australien Greg Vines, du Togolais Gilbert F. Houngbo et du Sud-Africain Mthunzi Mdwaba. Agence spécialisée des Nations unies, l'OIT a pour rôle est de protéger et promouvoir les droits de l'homme au travail. Son travail consiste notamment à établir des normes internationales et à mettre en place des programmes. Elle réunit des représentants gouvernementaux, des travailleurs et des employeurs de 187 Etats membres.
Après avoir débuté sa carrière dans les collectivités territoriales, Muriel Pénicaud était devenue conseillère de Martine Aubry, ministre de la Formation professionnelle, au début des années 90. Elle avait ensuite bifurqué vers le privé : Danone puis Dassault Systèmes, avant de revenir en tant que DRH du géant de l'agroalimentaire.
Ministre du Travail de mai 2017 à juillet 2020, Muriel Pénicaud avait notamment mené la réforme des ordonnances travail et celle de l'apprentissage et de la formation professionnelle. Depuis septembre 2020, elle est représentante permanente de la France auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques.
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