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L'UMP survivra-t-elle à 2012?

"An annus horribilis" : c'est ainsi que la reine Elisabeth II avait qualifié l'année 1992, marquée par toute une série de divorces dans la famille royale et l'incendie du château de Windsor. Et c'est une expression que pourraient utiliser les responsables de l'UMP pour commenter l'année qui se termine.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Yves Herman Reuters)

Cette année 2012, c'est une année à oublier pour Nicolas
Sarkozy, François Fillon, Jean-François Copé, Alain Juppé, tous les élus UMP,  tous les battus des dernières élections, et par leurs militants.

Car 2012, c'est d'abord l'année de deux défaites électorales,
la présidentielle et les législatives. Plus d'une centaine de députés battus et voilà dix millions d'euros en dotation publique qui vont manquer dans des caisses déjà en déficit. Sans oublier  l'amende  à payer pour non respect de la parité dans le choix des candidats.

 Ajoutons à cela le mois de crise autour de l'élection de son président qui a mis plusieurs fois le parti au bord de l'implosion.  Et parmi les conséquences, la dégringolade des deux principaux protagonistes dans
les sondages.

Ajoutons encore la décision de la Cour de cassation d'autoriser une enquête
sur les sondages de l'Elysée
.

Et enfin le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Une affaire qui pourrait coûter 11 millions d'euros à l'UMP. Le Conseil constitutionnel est maintenant saisi de l'affaire. Nicolas Sarkozy qui en était membre de droit va devoir se mettre en retrait. Peut-être même plus vite qu'il le pensait.

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